On ne pourra s'empêcher de penser que les députés européens auraient peut-être mieux à faire que de réglementer la cuisson des frites. Mais en réalité, ce sujet est important pour certains pays.
Les Européens ne pourront plus cuire les frites au-delà de 120 degrés
La Belgique a tremblé. Mais finalement, ses partenaires européens ont tranché en sa faveur.
Les vingt-huit pays membres de l'Union européenne ont en effet voté le 19 juillet en faveur de la réduction de la production d'une molécule, appelée acrylamide. Cette molécule, que l'on soupçonne d'être cancérogène, se libère lorsque des aliments, à base de pomme de terre notamment, sont chauffés à plus de 120 degrés.
Pas question donc pour les producteurs alimentaires, les fast-foods, ou encore les restaurants de cuire les frites au-delà d'une telle température, sous peine de mettre en danger la santé de leurs clients
Mais cela ne posera pas de problème réel aux Belges, pour qui la frite est un véritable business national. Les Belges craignaient que le texte de loi adopté ne les oblige à modifier leurs méthodes de cuisson. Ben Weyts, le ministre flamand du Tourisme, avait même déclaré en juin dernier que « l'Europe menace notre culture de la frite ».
Heureusement pour nos chers voisins, la première mouture du texte a finalement été abandonnée, et seule la question cruciale de la température maximum de cuisson a été soumise au vote.
« La frite belge est sauvée ! L'Europe a entendu la Belgique ! » s'est enthousiasmé Willy Borsus, le ministre belge de l'Agriculture sur Twitter.
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